Titre Japonais : Rupan vs Kuron
Titre Italien : La pietra della saggezza (la pierre de la sagesse)
Durée : 103 mn
Réalisateur : Soji Yoshikawa
Scénario : Atsuchi Yamatoya, Soji Yoshikawa
Musique : Yuji Ohno
Sorti en France en VHS chez Super Vidéo production
et en DVD chez IDP
Couleur de veste : rouge
"Planet O", célèbre générique de fin de la première VF
Casting :
Personnage |
Doublage
Japonais
|
Premier doublage Français
(Cinema 1980) |
Deuxième doublage Fr
(DVD 2005) |
---|---|---|---|
Lupin III | Yasuo Yamada | Marcel Guido |
Philippe Ogouz
(Edgar) |
Daisuke Jigen | Kiyoshi Kobayashi | Bernard Jourdain (pas sûr à 100%) (Don Don) |
Philippe Peythieux |
Fujiko Mine | Eiko Masuyama |
Lily Baron
(Margot) |
Catherine Lafond
(Magali) |
Goemon Ishikawa | Makio Inoue |
Michel Papineschi
(Samouraï) |
Jean Barney |
Koichi Zenigata | Gorou Naya |
Richard Leblond
(Détective Ed Scott)
|
Patrick Messe (Lacogne) |
Mamo | Akira Nishimura | Denis Boileau | Jean-Claude Sachot |
Personnage | Premier doublage Italien (Cinema) |
Deuxième doublage It (Tv 1986) |
Troisième doublage It (VHS 1990) |
Quatrième doublage It (Tv 2005) |
---|---|---|---|---|
Lupin III | Roberto Del Giudice | Roberto Del Giudice | Giorgio Melazzi | Roberto Del Giudice |
Daisuke Jigen | Sandro Pellegrini | Sandro Pellegrini | Marco Balzarotti | Sandro Pellegrini |
Fujiko Mine | Piera Vidale | Alessandra Korompay | Roberta Gallina Laurenti | Alessandra Korompay |
Goemon Ishikawa | Vittorio Guerrieri | Vittorio Guerrieri | Flavio Arras | Antonio Palumbo |
Koichi Zenigata | Enzo Consoli | Enzo Consoli | Maurizio Scattorin | Rodolfo Bianchi |
Mamoo | Germano Longo | Vittorio Di Prima | Riccardo Peroni | Ambrogio Colombo |
Personnage | Doublage US HK dub 1978 |
Doublage US Streamline 1995 |
Doublage UK Manga Entertainment 1996 |
Doublage US Pioneer/Geneon 2003 |
---|---|---|---|---|
Lupin III | Inconnu | Bob Bergen | William Dufries | Tony Oliver |
Daisuke Jigen | Inconnu | Steve Bulen | Eric Meyers | Richard Epcar |
Fujiko Mine | Inconnu | Edie Mirman | Toni Barry | Michelle Ruff |
Goemon Ishikawa | Inconnu | Kirk Thornton | Garrick Hagon | Lex Lang |
Koichi Zenigata | Inconnu | David Povall | Sean Barrett | Dan Martin |
Mamoo | Inconnu | Robert Axelrod | Allan Wenger | Paul St. Peter |
Résumé :
(d'après la jaquette IDP)
Quoi ? Lupin III, le célèbre cambrioleur, serait mort !
Loin de se fier à cette information,
l'inspecteur Zenigata est bien décidé à suivre son instinct qui lui
indique tout autre chose. Et il a bien raison car au plus profond d'une
pyramide égyptienne, notre cher Lupin III s'apprête à passer à l'action.
Secondé par ses acolytes Jigen et Goemon, il parvient à transmettre son
butin à la belle Fujiko mais ignore qui est le véritable commanditaire
de ce vol et quel est son dessein ?
Avis :
Par Indianagilles
"Vous allez maintenant apprendre ce qu'il en coute de contrarier la volonté de Dieu !"
(Mamo)
Encore une fois, un de mes plus vieux repack refait surface dans une
version largement améliorée. D'une part, il s'agit de la version HD,
l'image est à tomber, mais en plus vous aurez le choix entre la VOST, toutes les versions italiennes et
entre les deux VF existantes, celle de 1980 et celle de 2005. Car le
film a été doublé à deux reprises. La première fois en 1980 pour une
sortie au cinéma qui a dû être très confidentielle et la seconde fois
pour une sortie DVD en 2005. Si les deux doublages ont leurs avantages,
le premier est clairement celui à privilégier tant il est fabuleux et
décuple le plaisir de la vision. Pourtant, ce doublage se base
sur la version américaine qui avait malheureusement changé tous les
noms sauf celui de
Lupin. Et si généralement ne pas passer par le doublage d'origine donne
des choses médiocres, ce n'est absolument pas le cas ici. Des dialogues
plus crus, des acteurs au jeu et au ton Audiaresques... et c'est aussi
la seule et unique fois que le personnage de Lupin III, le petit-fils du
grand Arsène Lupin, est appelé par son vrai nom en France. En effet, un
imbroglio juridique a fait que ce personnage n'a pu être exploité sous
ce nom sous nos latitudes. Ainsi, selon les films et séries, le
personnage aura été rebaptisé Wolf, Rupan, Lupan ou encore Vidocq (le
4eme du nom bien entendu)... ! Mais son nom le plus célèbre chez nous
est bien entendu Edgar de la Cambriole puisque c'est avec ce nom-là qu'a
débarqué la seconde série du personnage dans les années 80 et c'est
aussi celui-ci qu'avait choisi IDP pour relancer le personnage en 2005.
Malheureusement, malgré d'immenses qualités, les séries et films de
Lupin III ne parvinrent jamais à attirer véritablement les foules chez
nous, à l'exception du second film, le célèbre Château de Cagliostro.
Mais la popularité de ce film est surtout dû (malheureusement) à son
réalisateur, Miyazaki dont c'était le premier long métrage et qui avait
participé à la première série de Lupin III également. Si ce film est
fort sympathique, il s'éloigne énormément des vrais personnages, quand
il ne les sacrifie pas complètement, et transforme le tout en film
d'aventure pour enfants. Un bon film mais pas vraiment un bon Lupin en
sommes. Malheureusement, les amateurs de Miyazaki n'ont jamais eu envie
de découvrir les autres films et séries du personnage qui n'avaient pas
la chance d'être signés par le maître, très à la mode en France.
"Ce que je répugne chez toi, ce sont tes instincts secrets et tes intentions indescentes"
(Goemon)
Si je trouve le film de Miyazaki gentillet et plus que regardable, il est très loin de valoir le premier long-métrage du cambrioleur. Car Le Secret de Mamo est bien plus noir, caustique, affreux, sale et méchant... soit beaucoup plus fidèle au vrai Lupin III du manga. C'est un film merveilleusement construit où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Tout est là : de l'action, de l'humour, de l'émotion... et surtout un scénario extrêmement riche, varié et aux rebondissements surprenants. Pour une fois le trésor n'est pas matériel puisque la pierre recherchée n'a pas de valeur en soit. Cette fois Lupin défie tout simplement Dieu et la mort ! Le film évoque également un sujet qui peut paraître banal aujourd'hui mais réellement novateur à l'époque : le clonage. On comprend mieux pourquoi Lupin est obligé d'en expliquer la signification à Jigen lors d'une scène du film.
C'est également l'un des rares films où TOUS
les personnages récurrents sont parfaitement exploités. Chacun a son
moment de gloire et ses tirades cultes. Contrairement au film de Miyazaki, ils ont tous une fonction bien
précise, à aucun moment on ne se dit que leur présence est facultative.
C'est assez rare pour être souligné.
Si désirez savoir à quoi ressemble le manga de Lupin III, pas besoin d'y aller par quatre chemins : Le secret de Mamo est tout bonnement le Lupin qui lui est le plus fidèle. Exit le côté enfantin des séries TV et autres téléfilms, nous avons affaire ici à du pur Lupin pour adulte. On y retrouve ainsi l'esprit si étrange, quelque peu dérangeant, un peu salace et forcément décalé du manga. Nous avons droit ici à un véritable mix entre surnaturel, science fiction, film de James Bond (comme ce sera souvent le cas), série B, horreur, érotisme...
Pour la seule et unique fois, Fujiko sera la véritable "Lupin's girl" d'un film ou téléfilm. Une fois n'est pas coutume, elle ne sera pas à la poursuite d'un quelconque trésor mais à la recherche de la jeunesse éternelle afin de préserver à jamais sa divine beauté. Si sa vanité n'a jamais semblé aussi grande, cette recherche est néanmoins contrasté par le fait que son désir n'a de but que de s'offrir éternellement à... Lupin. Alors que d'habitude, la petite peste ne songe qu'à rouler dans la farine son éternel soupirant, voilà qu'ici elle lui fait part d'une extraordinaire preuve d'amour qui ne manquera pas de surprendre le spectateur.
Même Zenigata est assez différent de celui que l'on a l'habitude de voir. S'il reste toujours aussi comique, il est également bien plus féroce que jamais. Cette fois, lorsqu'au début il apprend "la mort" de son Némésis Lupin, il n'est pas peiné le moins du monde. Au contraire, il s'empresse d'aller vérifier la chose et d'achever son ennemi de toujours d'un pieux dans le cœur pour le cas où ! Il le dira et le répétera tout du long : tant qu'un Lupin respirera sur cette terre, il n'aura de cesse de lui courir après ! On apprends également dans ce film que Zenigata est non seulement marié mais également... papa ! D'une fille !
Bref, les personnages sont bien plus approfondis, possédant une personnalité bien plus sombre que celle habituellement proposée.
Le film reflète un humour très adulte, parfois malsain, n'hésitant pas à sombrer dans la paillardise la plus complète comme lorsque Lupin est à deux doigts de violer Fujiko afin d'assouvir ses besoins les plus primaires. Il faut le voir défoncer à coup de hache l'épaisse porte en bois qui le sépare de Fujiko, se désaper plus vite qu'Arturo Brachetti et plonger sur elle tel un animal en rut ! Et lorsque Mamo fouillera dans le subconscient de Lupin, ce qu'il y trouvera ne sera pas vraiment politiquement correct...
Impossible de ne pas trouver le film "violent". Dans Le secret de Mamo, on y voit tout de même de parfaits innocents se faire mitrailler alors qu'ils sont tranquillement en train de boire à une terrasse de café. Ça n'a l'air de rien mais ce genre de scènes est très peu fréquente dans un dessin-animé. Et il n'est pas fréquent non plus d'y voir Goemon découper de son sabre, le visage de son adversaire... Ça a beau être montré de manière humoristique, c'est cinglant et très perturbant... dans le bon sens du terme.
Mais je ne vous ai pas encore parlé du grand méchant de ce film, Mamo. Sans aucun doute, c'est l'ennemi le plus grandiose qui ait jamais été opposé à Lupin. Comment faire mieux ? Lupin s'attaque tout simplement à "Dieu". Partiellement inspiré de Swan, le méchant du film Phantom of Paradise de Brian De Palma, Mamo est le plus grand mégalo de l'univers de Monkey Punch et il est terriblement charismatique. Ne vous fiez pas à son air repoussant, c'est l'être le plus dangereux que Lupin ait jamais pu croiser. Il est à noter que le second doublage français (celui d'IDP) fait perdre beaucoup de charisme au personnage car en le doublant avec une voix nasillarde, du genre celle d'un gnome, il semble presque transformer en vulgaire méchant de seconde catégorie. Par contre, le premier doublage de 1980 ne pouvait lui rendre plus justice. En effet, sa voix fait inévitablement penser à celle de Fantomas, dont Mamo semble quelque peu inspiré aussi. Sa soif de contrôler le monde, ce visage inhumain, cette froide cruauté envers ses ennemis... A noter qu'il utilise le pseudonyme de Foward Fughes qui est clairement un clin d’œil au milliardaire et réalisateur excentrique américain Howard Hughes. A savoir également que, s'il existait déjà un Mamo dans la première série de Lupin, il n'avait rien à voir avec celui-ci.
La musique de Yuji Ono, la même que la seconde série, fait des merveilles et enfonce définitivement le clou. Ce coup d'essai est tout simplement un coup de maître. C'est sans appel : Mamo est bien le meilleur film jamais réalisé sur Lupin III. Injustement obscurcit par le sur-côté Chateau de Cagliostro dopé par l'aura du maître Miyazaki, Mamo et son secret méritent donc plus qu'une réhabilitation. Le regarder avec son premier doublage français devient donc plus qu'indispensable. Impossible de nier que jamais le véritable Lupin n'aura été si bien retranscrit en animé. Pas étonnant que Monkey Punch lui-même soit si attaché à ce film.
Si désirez savoir à quoi ressemble le manga de Lupin III, pas besoin d'y aller par quatre chemins : Le secret de Mamo est tout bonnement le Lupin qui lui est le plus fidèle. Exit le côté enfantin des séries TV et autres téléfilms, nous avons affaire ici à du pur Lupin pour adulte. On y retrouve ainsi l'esprit si étrange, quelque peu dérangeant, un peu salace et forcément décalé du manga. Nous avons droit ici à un véritable mix entre surnaturel, science fiction, film de James Bond (comme ce sera souvent le cas), série B, horreur, érotisme...
"Seul Dieu ou un demeuré total peut avoir un tel subconscient !"
(Mamo)
Ce qui frappera les néophytes de ce Lupin "mangaesque" seront tout d'abord les rapports des protagonistes, bien différents par rapport aux adaptations qui suivront. Ainsi, Lupin, Jigen et Goemon auront des frictions bien plus intenses qu'à l'accoutumé. Ils n'hésiteront pas à se rentrer violemment dans le lard et les tensions entre eux seront bien plus palpables. Leur amitié est là, mais on les sent bien plus individualistes et moins soudés. Ainsi, voir Goemon perdre aussi souvent son calme risque d'en surprendre plus d'un. L'entendre menacer Jigen encore plus. Et pourtant, ces rapports tendus n'ont rien de surprenant pour celui qui a le bonheur de connaître la version papier de Lupin III.
Pour la seule et unique fois, Fujiko sera la véritable "Lupin's girl" d'un film ou téléfilm. Une fois n'est pas coutume, elle ne sera pas à la poursuite d'un quelconque trésor mais à la recherche de la jeunesse éternelle afin de préserver à jamais sa divine beauté. Si sa vanité n'a jamais semblé aussi grande, cette recherche est néanmoins contrasté par le fait que son désir n'a de but que de s'offrir éternellement à... Lupin. Alors que d'habitude, la petite peste ne songe qu'à rouler dans la farine son éternel soupirant, voilà qu'ici elle lui fait part d'une extraordinaire preuve d'amour qui ne manquera pas de surprendre le spectateur.
Même Zenigata est assez différent de celui que l'on a l'habitude de voir. S'il reste toujours aussi comique, il est également bien plus féroce que jamais. Cette fois, lorsqu'au début il apprend "la mort" de son Némésis Lupin, il n'est pas peiné le moins du monde. Au contraire, il s'empresse d'aller vérifier la chose et d'achever son ennemi de toujours d'un pieux dans le cœur pour le cas où ! Il le dira et le répétera tout du long : tant qu'un Lupin respirera sur cette terre, il n'aura de cesse de lui courir après ! On apprends également dans ce film que Zenigata est non seulement marié mais également... papa ! D'une fille !
Bref, les personnages sont bien plus approfondis, possédant une personnalité bien plus sombre que celle habituellement proposée.
"Ah le bandit ! Le salopard ! Oh c'est bien lui le vrai de vrai ! Il est donc vivant, plus vivant que jamais ! Ahahahah ! Je ne mourais pas avant de l'avoir coincé ! Jamais je ne renoncerai ! Je te poursuivrai jusqu'en enfer et je graverai mon nom sur chacun de tes os pourris !"
(Zenigata)
Pour en revenir à l'ambiance générale du film, on note un character design qui peut paraître assez grossier, voir brouillon au premier abord mais qui est surtout directement issu du manga. Certains n'aimeront pas mais pour ma part je le trouve sublime et en parfaite adéquation avec l'univers de Monkey Punch. Le style sera repris avec moins de réussite dans les premiers téléfilms, au début des années 90.
Le film reflète un humour très adulte, parfois malsain, n'hésitant pas à sombrer dans la paillardise la plus complète comme lorsque Lupin est à deux doigts de violer Fujiko afin d'assouvir ses besoins les plus primaires. Il faut le voir défoncer à coup de hache l'épaisse porte en bois qui le sépare de Fujiko, se désaper plus vite qu'Arturo Brachetti et plonger sur elle tel un animal en rut ! Et lorsque Mamo fouillera dans le subconscient de Lupin, ce qu'il y trouvera ne sera pas vraiment politiquement correct...
Impossible de ne pas trouver le film "violent". Dans Le secret de Mamo, on y voit tout de même de parfaits innocents se faire mitrailler alors qu'ils sont tranquillement en train de boire à une terrasse de café. Ça n'a l'air de rien mais ce genre de scènes est très peu fréquente dans un dessin-animé. Et il n'est pas fréquent non plus d'y voir Goemon découper de son sabre, le visage de son adversaire... Ça a beau être montré de manière humoristique, c'est cinglant et très perturbant... dans le bon sens du terme.
Mais je ne vous ai pas encore parlé du grand méchant de ce film, Mamo. Sans aucun doute, c'est l'ennemi le plus grandiose qui ait jamais été opposé à Lupin. Comment faire mieux ? Lupin s'attaque tout simplement à "Dieu". Partiellement inspiré de Swan, le méchant du film Phantom of Paradise de Brian De Palma, Mamo est le plus grand mégalo de l'univers de Monkey Punch et il est terriblement charismatique. Ne vous fiez pas à son air repoussant, c'est l'être le plus dangereux que Lupin ait jamais pu croiser. Il est à noter que le second doublage français (celui d'IDP) fait perdre beaucoup de charisme au personnage car en le doublant avec une voix nasillarde, du genre celle d'un gnome, il semble presque transformer en vulgaire méchant de seconde catégorie. Par contre, le premier doublage de 1980 ne pouvait lui rendre plus justice. En effet, sa voix fait inévitablement penser à celle de Fantomas, dont Mamo semble quelque peu inspiré aussi. Sa soif de contrôler le monde, ce visage inhumain, cette froide cruauté envers ses ennemis... A noter qu'il utilise le pseudonyme de Foward Fughes qui est clairement un clin d’œil au milliardaire et réalisateur excentrique américain Howard Hughes. A savoir également que, s'il existait déjà un Mamo dans la première série de Lupin, il n'avait rien à voir avec celui-ci.
La musique de Yuji Ono, la même que la seconde série, fait des merveilles et enfonce définitivement le clou. Ce coup d'essai est tout simplement un coup de maître. C'est sans appel : Mamo est bien le meilleur film jamais réalisé sur Lupin III. Injustement obscurcit par le sur-côté Chateau de Cagliostro dopé par l'aura du maître Miyazaki, Mamo et son secret méritent donc plus qu'une réhabilitation. Le regarder avec son premier doublage français devient donc plus qu'indispensable. Impossible de nier que jamais le véritable Lupin n'aura été si bien retranscrit en animé. Pas étonnant que Monkey Punch lui-même soit si attaché à ce film.
"Ta gueule l'hysterico-Kung-fu !"
(Jigen)
Le premier doublage est beaucoup plus magique. Réalisé en 1980, il utilise une équipe de comédiens qui ont visiblement doublé d'autres films ensemble car j'avais retrouvé exactement la même équipe en découvrant le film méconnu italien Le Justicier au Gardenia. La plus facilement reconnaissable est la légendaire actrice Lily Baron qui double Fujiko alias Margot dans cette version. Goemon est doublé par un autre acteur à la voix très connue : Michel Papineschi (Robin Williams). Zenigata (Ed Scott) est quant à lui doublé par Richard Leblond (l'avocat de la Famille Addams dans le premier film, Gandolfini dans True Romance...). Mamo n'était pas facile à identifier puisqu'il s'agissait de Denis Boileau. Je remercie d'ailleurs une fois encore Fonzie, car il a contacté le comédien qui s'est lui-même reconnu. Denis Boileau est tout bonnement extraordinaire dans ce rôle, sans aucun doute le meilleur Mamo, toute version confondue. Enfin Lupin est quand à lui doublé par Marcel Guido, un habitué aux seconds rôles (comme Mike dans 24 H Chrono par exemple). Il y est vraiment formidable ici. Et si c'était lui le meilleur Lupin qu'on ai jamais eu en France ? Il n'est pas interdit de le penser. Pour mon plus grand malheur, je n'ai pas été capable de reconnaître le comédien doublant Jigen (Dom-Dom). Mais certains pensent à Bernard Jourdain, mais ayant eu Marcel Guido au téléphone, il m'avait dit ne pas connaître du tout ce nom là. Mais totu ça est assez vieux, ils n'ont peut-être travaillé qu'une seule fois ensemble.
Pour cette VF, Carmelo Mike a totalement restauré la piste de la VHS. Elle est entièrement nettoyée et ressemble désormais à une bonne piste Laserdisc. Carmelo a même corrigé les défauts d'origines qui se trouvaient sur tous les enregistrements comme diverses petites pétouilles qui apparaissaient ici et là. Mais il va vous expliquera mieux que moi ce qu'il a accomplit : "J'avais déjà réalisé une première version il y a deux ans, mais j'ai entièrement refait le travail directement à partir de la numérisation, en utilisant cette fois-ci des logiciels plus avancés pour retirer le souffle et corriger proprement les pètes audio. Là, je peux VRAIMENT dire que c'est du bon travail. Elle ne comporte plus les essoufflements saturés/aigus dégueulasses (qui sont la preuve d'un mauvais nettoyage du son). J'ai aussi arrangé sa tonalité, mais surtout elle est beaucoup plus nette et fait moins "étouffée" qu'avant. Comme pour la VO, elle possède toujours son léger souffle d'origine, mais c'est tout à fait normal en terme de restauration. Bref, je ne pense pas que l'on pourra avoir mieux, à moins que quelqu'un fasse la restauration directement à partir du matériel d'origine." Comme Carmelo est un perfectionniste, ce doublage vous est même proposé en deux versions : une version non compressée en PCM et une autre compressé en AC3. Les deux pistes se trouvent dans le repack. J'espère que vous ferez une ovation pour l'extraordinaire travail que Carmelo, ce grand passionné du son, a effectué encore une fois.
"Même si tu devais mourir cent fois, c'est le cadet de mes soucis ! Ce qui compte pour moi c'est que tant qu'il restera un homme du nom de Lupin, je le poursuivrai jour et nuit !"
(Zenigata)
Autre détail sympathique : plusieurs peintures sont représentée dans ce film rendant divers hommages à Salvador Dalì, Maurits Cornelis Escher, Giorgio De Chirico, Pierre-Auguste Renoir, Don Eddy ainsi que Michelange.
Pour en revenir aux multiples doublages du film, les deux doublages différents pour Le secret de Mamo ou les trois pour le film Le Chateau de Cagliostro en France ne constituent en rien un record puisque le premier long métrage de Lupin III connut aux USA ainsi qu'en Italie bien quatre doublages différents ! Aux USA, le film a d'abord été doublé en 1978 chez Japan Airlines (pour le diffuser durant les voyages en avion), en 1995 chez Streemline Dub, en 1996 chez Manga Vidéo et enfin en 2003 chez Pioneer/Geneon. Quant à l'Italie, pays dont le personnage est le plus populaire, si le dernier doublage possède son casting mythique, l'adaptation a malheureusement était faite sur la traduction très discutable d'une des dernières versions Américaine, contrairement aux précédents doublages. Roberto Del Giudice (Lupin) et Sandro Pellegrini (Jigen) ont participé au premier, second et quatrième doublage ! A noter que le second et quatrième doublage sont incomplets car censurés. J'ai longtemps hésiter à insérer les 4 doublages italiens dans le repack car Lupin est tellement populaire en Italie que ces versions là sont plus que des curiosités pour les fans, elles sont essentielles. Mais je me suis dit après coup que cela n’intéresserait sans doute pas grand monde, surtout sans sous-titres adaptés à chaque version, et que cela ne ferait que rendre le repack plus long à télécharger pour la plupart. Si je me trompe et que cela vous intéresse, n'hésitez pas à me le dire car je pourrais peut-être vous les rajouter ou... les mettre directement sur les prochains repacks de Lupin. Car ça ne fait que commencer ! ;)
Quelques mots sur le générique de fin présent sur le premier doublage. Il s'agit de la chanson Planet O de Daisy Daze et Bumble Bees qui fut utilisé sur le premier doublage français, italien, américain... Ce générique exceptionnel est pour les italiens ultra-culte car il ne fut pas seulement utilisé pour ce film mais aussi pour le générique italien de la première série de Lupin. Et si le texte n'a absolument aucun rapport avec notre bon cambrioleur - on y parle de pirates de l'espace qui viennent soumettre les femmes de la terre... un texte quelque peu sado-masochiste ! - elle se fond merveilleusement dans son univers et semble avoir été crée pour lui. Vous aurez tout le loisir de l'écouter et de la réécouter, puisque je l'ai ajoutée à l'OST du film que je vous propose en bonus. Sans elle, elle ne saurait être véritablement complète.
Enfin, je vous ai mis en bonus le générique issu de la VHS française des années 80 car il s'agissait d'un montage spécialement crée, regroupant diverses scènes du film.
Avis par Xanatos pour Planète jeunesse (avec son aimable autorisation)
"Le Secret de Mamo" est le tout premier
long métrage animé cinématographique de Lupin III et il est sorti au
Japon en 1978. Bien que ce film ait une animation de bien meilleure
qualité que celle des deux premières séries télévisées, la réalisation
technique globale n'est pas aussi soignée que celle du deuxième film "Le
Château de Cagliostro", le futur chef-d’œuvre de Miyazaki qui sortira
un an plus tard. Le graphisme est à la fois rétro et caricatural, il est
néanmoins extrêmement proche du trait du mangaka Monkey Punch. Ce film
est également la première adaptation animée de Lupin III à être sorti en
France au cinéma en 1980. La version française d'origine avait une
traduction très fidèle et ses dialogues étaient très crus, fait rare en
ce temps là. Dans cette première VF, le générique de début est un
montage composé d'extraits du film, cependant le thème musical de la
série a été gardé. Quant au générique de fin, il est sur fond noir et
reprend la chanson "Planet O" qui est le générique italien de la
première série télévisée. De plus, de tous les dessins animés de Lupin
III sortis en France, le premier doublage de ce film est le seul où le
héros a pu conserver son nom d'origine. C'était avant que le nom de
Lupin III ne pose des problèmes juridiques, Monkey Punch n'ayant pas
demandé la permission d'utiliser le nom de Lupin aux héritiers de
Maurice Leblanc, le personnage dut être rebaptisé en France et eut
plusieurs patronymes différents (Vidocq, Edgar, Wolf, Lupan...)
Pour sa réedition en DVD en 2005, IDP a donc redoublé le film avec le même casting que pour les autres long métrages et la première série télévisée sortis chez l'éditeur avec les noms français de la deuxième série TV (connue chez nous sous le nom de "Edgar le détective cambrioleur"). Ce deuxième doublage est d'excellente qualité et IDP s'est donné la peine de réengager Philippe Ogouz et Catherine Lafond dans les rôles d'Edgar et Magali (ils avaient déjà doublé ces deux personnages dans la deuxième série TV il y a plus de vingt ans) et a confié les rôles de Jigen, Goemon et Lacogne à des pointures du doublage. Dans cette deuxième version française, les génériques originaux japonais de début et de fin ont été conservés.
"Le Secret de Mamo" est l'une des adaptations animées les plus fidèles et l'une des plus sombres du manga original. Ainsi, les personnages principaux sont moralement très ambigus et les ennemis de nos héros sont prêts à tout pour les abattre, même si pour cela ils doivent commettre des "dommages collatéraux" et les innocents périssent par dizaines lors de certains duels. Il y a également quelques scènes teintées d'érotisme dans lesquelles Magali n'est pas avare de ses charmes. D'ailleurs Edgar se comporte comme un véritable obsédé sexuel à maintes reprises au cours du récit, alors que cette facette de sa personnalité a été fortement atténué dans les séries télévisées où il agissait plus comme un dragueur invétéré et non comme un pervers.
Le scénario est bien construit et il marie habilement ésotérisme et science à un humour débridé propre à Monkey Punch. Il est truffé de références à l'histoire, à l'art et à la science. Il traite également de thèmes avant-gardistes pour l'époque tels que le clonage (rappelons que ce film fut réalisé dix huit ans avant que Dolly, le premier mammifère cloné ne voit le jour). Il y a aussi de savoureux clins d'oeil à de grands classiques du cinéma dans l'intrigue. Par exemple, la scène où Edgar, Jigen et Goemon se font pourchasser par un camion gigantesque fait fortement penser à "Duel" le premier film de Steven Spielberg. Le personnage de Mamo lui même est en partie basé sur Swan (interprété par Paul Williams), le méchant du film "Phantom of the Paradise" réalisé par Brian de Palma.
Pour sa réedition en DVD en 2005, IDP a donc redoublé le film avec le même casting que pour les autres long métrages et la première série télévisée sortis chez l'éditeur avec les noms français de la deuxième série TV (connue chez nous sous le nom de "Edgar le détective cambrioleur"). Ce deuxième doublage est d'excellente qualité et IDP s'est donné la peine de réengager Philippe Ogouz et Catherine Lafond dans les rôles d'Edgar et Magali (ils avaient déjà doublé ces deux personnages dans la deuxième série TV il y a plus de vingt ans) et a confié les rôles de Jigen, Goemon et Lacogne à des pointures du doublage. Dans cette deuxième version française, les génériques originaux japonais de début et de fin ont été conservés.
"Le Secret de Mamo" est l'une des adaptations animées les plus fidèles et l'une des plus sombres du manga original. Ainsi, les personnages principaux sont moralement très ambigus et les ennemis de nos héros sont prêts à tout pour les abattre, même si pour cela ils doivent commettre des "dommages collatéraux" et les innocents périssent par dizaines lors de certains duels. Il y a également quelques scènes teintées d'érotisme dans lesquelles Magali n'est pas avare de ses charmes. D'ailleurs Edgar se comporte comme un véritable obsédé sexuel à maintes reprises au cours du récit, alors que cette facette de sa personnalité a été fortement atténué dans les séries télévisées où il agissait plus comme un dragueur invétéré et non comme un pervers.
Le scénario est bien construit et il marie habilement ésotérisme et science à un humour débridé propre à Monkey Punch. Il est truffé de références à l'histoire, à l'art et à la science. Il traite également de thèmes avant-gardistes pour l'époque tels que le clonage (rappelons que ce film fut réalisé dix huit ans avant que Dolly, le premier mammifère cloné ne voit le jour). Il y a aussi de savoureux clins d'oeil à de grands classiques du cinéma dans l'intrigue. Par exemple, la scène où Edgar, Jigen et Goemon se font pourchasser par un camion gigantesque fait fortement penser à "Duel" le premier film de Steven Spielberg. Le personnage de Mamo lui même est en partie basé sur Swan (interprété par Paul Williams), le méchant du film "Phantom of the Paradise" réalisé par Brian de Palma.
Citations :
(tirées du premier doublage français)
"Ah le bandit ! Le salopard ! Oh c'est bien lui le vrai de vrai ! Il est donc vivant, plus vivant que jamais ! Ahahahah ! Je ne mourais pas avant de l'avoir coincé ! Jamais je ne renoncerai ! Je te poursuivrai jusqu'en enfer et je graverai mon nom sur chacun de tes os pourris !" Zenigata
"C'était un jeu d'enfant. Lupin n'est qu'une marionnette dans mes mains" Fujiko
"Une fois de plus, je supprime une invention anti-écologique" Goemon
"Ce que je répugne chez toi, ce sont tes instincts secrets et tes intentions indescentes" Goemon
"Ta gueule l'hysterico-Kung-fu !" Jigen
"Ah c'est comme ça que vous appliquez la démocratie ? Dans ce cas, j'ai des nouvelles pour vous ! J'ai toujours été un fan de Marylin Monroe et d'Humphrey Bogart mais c'est terminé !" Jigen
"Seul Dieu ou un demeuré total peut avoir un tel subconscient !" Mamo
"C'est fou ce que t'es misogyne ! Ton cas est désespéré !" Lupin III
"Vous allez maintenant apprendre ce qu'il en coute de contrarier la volonté de Dieu !" Mamo
"Et alors ? Même si tu devais mourir cent fois, c'est le cadet de mes soucis ! Ce qui compte pour moi c'est que tant qu'il restera un homme du nom de Lupin, je le poursuivrai jour et nuit !" Zenigata
Anecdotes :
-En 1980, le film connut les honneurs
d'une sortie en France au cinéma tout simplement sous le nom de "Lupin
III". Ce fut le seul film de Lupin III a sortir chez nous dans les
salles obscures.
-Le Secret de Mamo connut en France
deux doublages différents. Le premier date de 1980 pour la version
Cinéma et ce fut la seule et unique fois où Lupin III fut appelé par son
véritable nom dans une version Française car il fut doublé avant les
problèmes juridiques opposant Monkey Punch avec les héritiers de Maurice
Leblanc. Ce doublage est basé sur la version américaine qui avait
changé tous les noms sauf celui de Lupin.
Le second doublage date de 2005 et fut réalisé par IDP avec une partie de l'excellent casting d'origine de la seconde série.
Le second doublage date de 2005 et fut réalisé par IDP avec une partie de l'excellent casting d'origine de la seconde série.
-Deux doublages différents pour "Le
secret de Mamo" et trois pour le film "Le Chateau de Cagliostro" en
France ne constituent en rien un record : le premier long métrage de
Lupin III connu aux USA ainsi qu'en Italie quatre doublages différents !
Aux USA, le film a d'abord été doublé en 1978 chez Japan Airlines (pour le diffuser durant les voyages en avion), en 1995 chez Streemline Dub, en 1996 chez Manga Vidéo et enfin en 2003 chez Pioneer/Geneon.
Si la dernière version Italienne possède son casting mythique, l'adaptation a malheureusement était faite sur la traduction très discutable d'une des dernières versions Américaine contrairement aux précédents doublages. Roberto Del Giudice (Lupin) et Sandro Pellegrini (Jigen) ont participé au premier, second et quatrième doublage ! A noter que le second doublage est incomplet car basé sur une version censurée.
Aux USA, le film a d'abord été doublé en 1978 chez Japan Airlines (pour le diffuser durant les voyages en avion), en 1995 chez Streemline Dub, en 1996 chez Manga Vidéo et enfin en 2003 chez Pioneer/Geneon.
Si la dernière version Italienne possède son casting mythique, l'adaptation a malheureusement était faite sur la traduction très discutable d'une des dernières versions Américaine contrairement aux précédents doublages. Roberto Del Giudice (Lupin) et Sandro Pellegrini (Jigen) ont participé au premier, second et quatrième doublage ! A noter que le second doublage est incomplet car basé sur une version censurée.
-Il existe un Mamo dans la 1ere série, mais il n'a absolument rien à voir avec celui de ce film.
-On apprends dans ce film que Zenigata est non seulement marié mais également... papa ! D'une fille !
-Au Japon, lors de sa sortie au
cinéma, le film était accompagné du pilote inédit de 1969. Il a engrangé
plus d'un milliard de Yens.
-Plusieurs peintures sont représentée
dans ce film rendant divers hommages à Salvador Dalì, Maurits Cornelis
Escher, Giorgio De Chirico, Pierre-Auguste Renoir, Don Eddy ainsi que
Michelange.
-La scène où Lupin et Jigen sont
poursuivi par un camion est un hommage au "Duel" de Steven Spielberg. La
chute du camion est en tout point identique à l'original.
-Mamo est en parti inspiré de Swan, le méchant du film "Phantom of Paradise" de Brian De Palma.
-On peut apercevoir un des
personnages lire un manga de Lupin III. Ce dernier se retrouve entourer
par les super héros de la maison DC.
-Mamo utilise le pseudonyme de Foward
Fughes qui est clairement un clin d’œil au milliardaire et réalisateur
américain Howard Hughes.
Les éditions françaises :
- Le film s'appelle tout simplement "Lupin III". Il s'agit de la version cinéma avec le 1er et mythique premier doublage français. Bien que l'on pense que Super Video Production ait édité la VHS dès 1981, il existe pourtant un mystère à ce sujet : en effet, d'après la date sur l'étiquette de la VHS, elle aurait été distribuée en 1987 ! Soit bien après les problèmes de droits qui ont amené le changement de nom de Lupin ! Le boitier est blanc, la VHS est bleue mais il existe également des VHS noire mais sans aucune date inscrite... (merci à Veggie 11 pour le scan et les infos à ce sujet)
- Édité en DVD par IDP en 2005, il comprend le second doublage spécialement réalisé à cette occasion. L'édition comprend un fourreau cartonné avec personnages en relief du plus bel effet. Pas de bonus malheureusement si ce n'est des bandes annonces IDP.
Éditions Italiennes :
- Cette édition propose le troisième doublage italien avec la voix de Giorgio Melazzi sur Lupin plus connu pour doubler l'inspecteur Gadget en Italien. Bien que de qualité, il ne comporte aucun comédien habituel Italien et par ce fait demeure finalement peu apprécié par les fans. Lors de l'édition de ce DVD, c'était le seul doublage intégral disponible, ce qui explique sans doute le choix discutable de Yamato de le choisir plutôt qu'un autre.
- 1ere édition vendue en Kiosque. Le doublage Italien est celui censuré de 1986 pour la télévision avec cette fois des voix plus conformes aux oreilles des Italiens. Mais le montage est du coup terriblement censuré.
- 2eme édition kiosque parue le 08/05/09. C'est une réplique de l'édition Yamato et comprend donc le 3eme doublage avec la voix de Melazzi. L'emballage cartonné est assez fragile. Un petit livret est inclus.
- Édition sortie pour les 30 ans du film. Cette édition collector comprend enfin le premier doublage historique italien de 1979 que l'on pensait perdu, ainsi que l'habituel 3eme doublage tant contesté. Ce premier doublage de qualité prend de nombreuses libertés et l'on peut noter que tous les personnages possèdent déjà leurs noms originaux. Le générique Planet O est mis en bonus. Cette édition est ressortie également dans une superbe version Blu-ray.
- Le 4eme et dernier doublage,
diffusé uniquement à la télé en 2008 dans une version censuré (la scène
de douche de Fujiko ou la scène des images psychédéliques avec Fujiko
nue sont comme d'habitude coupées mais pas que), reste donc à ce jour
inédit. Il aurait été cela dit doublé intégralement mais cela me semble
peu probable. Si c'était le cas, il pourrait bien ressortir un de ces
jour. A noter que ce 4eme doublage est calqué mot pour mot sur le 3eme
doublage anglais et du coup n'est pas considéré comme très bon. Si on
excepte les voix historiques, c'est sans doute même le moins bon de
tous. Pour la diffusion de ce doublage, le film a été coupé en quatre
comme pour quatre épisodes de la série qui se suivraient.
LE REPACK HD DU FILM AVEC SES VF, TOUTES LES VERSIONS ITALIENNES
ET LA VO JAPONAISE
Liens MKV 1.1 Double VF, Quadruple VI et VOST (6,53 Go) :
http://www.multiup.org/fr/mirror/334089bea71f81ca1ed06fc855bb3add/LIIIMm.part1.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/268ba7d17fcc0bb5333d149b6dfa6e78/LIIIMm.part2.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/16a3b41212cf06af5ecbe44ccce34f3f/LIIIMm.part3.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/cdab1ec39dc4b87ee40ef5f10964f84f/LIIIMm.part4.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/4563b0f7cc5be7200af1a6f280ef9f6b/LIIIMm.part5.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/a0862dbfec8c71bc14c62cc9d50c6119/LIIIMm.part6.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/f98719c0c2819a2f8f9f87976fb75a31/LIIIMm.part7.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/268ba7d17fcc0bb5333d149b6dfa6e78/LIIIMm.part2.rar
http://www.multiup.org/fr/mirror/16a3b41212cf06af5ecbe44ccce34f3f/LIIIMm.part3.rar
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http://www.multiup.org/fr/mirror/f98719c0c2819a2f8f9f87976fb75a31/LIIIMm.part7.rar
Lien MP4 1.1 Lite, VF 1980 (1 GO) :
http://www.multiup.org/fr/mirror/3055a7384cc64848a9cf4f1e81161205/LIIIMmLite.rar
Bonus générique VHS du film (upscalé en 1080p) :
http://jheberg.net/captcha/lupin-generique-up/
Bonus OST du film + Planet O :
http://www.multiup.org/download/70fe86d2017425fe34a9138460f4067d/LpIIIOST.rar
MDP : indianagilles
http://www.multiup.org/fr/mirror/3055a7384cc64848a9cf4f1e81161205/LIIIMmLite.rar
Bonus générique VHS du film (upscalé en 1080p) :
http://jheberg.net/captcha/lupin-generique-up/
Bonus OST du film + Planet O :
http://www.multiup.org/download/70fe86d2017425fe34a9138460f4067d/LpIIIOST.rar
MDP : indianagilles
J'attaque cette saga. J'adore le Chateau de Cagliostro. J'espère retrouver le même plaisir.
RépondreSupprimerMerci
Bonjour, très bon article et très fourni en documentation et photos. Je ne savais pas que ce premier film animé était sorti au ciné en 81 et d'ailleurs en zoomant sur l'affiche je vois que le distributeur est metropolitan. Pour moi, le premier manga sorti au ciné en France était Akira.
RépondreSupprimerCeci dit, j'ai téléchargé le lien mp4 à deux reprises sur uptobox puis 1fichier et dans les deux cas aucune piste audio, j'ai bien l'image, mais aucun son. C'est dommage, mais pas très grave, tant pis.