mercredi 24 février 2016

Film 02 : Le château de Cagliostro (1979)


Titre Japonais : Kariosutoro no Shiro
Titre Italien : Il castello di Cagliostro

Durée : 100 mn

Réalisateur : Hayao Miyazaki
Scénario : Hayao Miyazaki, Haruya Yamazaki
Musiques : Yuji Ohno
Sorti en France en VHS chez ADS vidéo (Vidocq contre Cagliostro)
puis
en VHS et DVD chez Manga Distribution
puis
en DVD chez IDP

Couleur de veste : verte
Casting :
Personnage
Doublage Japonais
Premier doublage Français
(VHS 1984)
Deuxième doublage Français
(Manga Distribution)
Troisème doublage Français
(IDP 2005)
Lupin III Yasuo Yamada Philippe Ogouz
(Vidocq IV)
Yann le Madic
(Wolf)
Philippe Ogouz
(Edgar)
Daisuke Jigen Kiyoshi Kobayashi Gérard Hernandez
(Laficelle)
Christian Visine Philippe Peythieu
Fujiko Mine Eiko Masuyama Béatrice Delfe
(Barbara)
Sandrine Fougère Catherine Lafond
(Magali)
Goemon Ishikawa Makio Inoue Coupé au montage Michel Tureau Jean Barney
Koichi Zenigata  Gorou Naya Jacques Ferrière
(Lapoulaille)
Michel Tureau Patrick Messe
(Lacogne)
Cagliostro Taro Ishida Roger Carel Hervé Caradec Jacques Frantz
Clarisse Sumi Shimamoto Céline Monsarrat
(Delphina)
Léa Gabrielle Agnès Gribe
Jodor Ishiro Nagai Philippe Dumat
(Jodo)
Hervé Caradec Michel Clainchy

Personnage Premier doublage Italien
(TV 1984)
Deuxième doublage Italien
(VHS)
Troisème doublage Italien
(Cinéma 2007)
Lupin III Loris Loddi Luigi Rosa Roberto Del Giudice
Daisuke Jigen Rafaelle Uzzi Marco Balzarotti Sandro Pellegrini
Fujiko Mine Germana Dominici
(Rosaria)
Roberta Gallina Laurenti Alessandra Korompay
Goemon Ishikawa Tonino Accolla Flavio Arras Antonio Pallumbo
Koichi Zenigata  Paolo Poiret Maurizio Scattorin Rodolfo Bianchi
Cagliostro Sergio Fiorentini Ivo De Palma Ivo De Palma
Clarisse Giovanna Fregonese
(Clarissa)
Giulia Franzosa Benedetta Ponticelli
Jodor Sergio Fiorentini Riccardo Peroni Marco balbi

Personnage
Premier doublage US
(Streamline)
Deuxième doublage US
(Manga Entertainment 2000)
Lupin III Bob Bergen David Hayter
Daisuke Jigen Steve Bulen  John Snyder
Fujiko Mine Edie Mirman Dorothy Elias-Fahn
Goemon Ishikawa Steve Kramer Richard Epcar
Koichi Zenigata  David Povall Dougary Grant
Cagliostro Michael Mc Connohie Kirk Thornton
Clarice Joan-Carol O'Connell Bridget Hoffman
Jodo Jeff Winkless Milton James

Résumé :
(d'après le site www.DVDanime.net)

Lupin III et son complice Jigen s'enfuient du casino de Monte Carlo, emportant avec eux un butin impressionnant. Mais Lupin déchante rapidement en s'apercevant que les billets sont faux. Il soupçonne vite que ces contrefaçons proviennent de la petite principauté de Cagliostro et décide de mettre la main sur le réseau. En chemin, Lupin III et Jigen essayent de sauver une jeune femme poursuivie par des hommes armés, mais malgré leurs efforts, elle est enlevée sous leurs yeux. Lupin III décide de tout faire pour la libérer et découvre bientôt que l'instigateur de l'enlèvement n'est autre qu'une vieille connaissance, le Comte de Cagliostro...

Avis :
(par Indianagilles)

Parmi les 6 films et la vingtaine de téléfilms consacrés aux personnages de Lupin III et de sa bande, ce second long-métrage est sans aucun doute possible le plus connu de tous par le grand public. Pour autant, cette renommée sans égale n'est pas forcément due aux seules qualités du film mais surtout et avant tout parce qu'il s'agit du premier long-métrage d'animation de l'illustre Hayao Miyazaki. Ce dernier est devenu très populaire depuis, et le studio Ghibli qu'il a crée continue de produire de nombreux films très appréciés par un public qui pas forcément amateur de japanisation. Porco Rosso, Princesse Mononoké, Le Château dans le Ciel, Le Voyage de Chihiro, Mon voisin Totoro... la liste de ses succès est longue.
Et pourtant... comment dire... ce Château de Cagliostro est un film qui m'agace profondément. Et je ne suis pas le seul dans ce cas. Tout bon fan de Lupin III digne de ce nom ne peut être vraiment satisfait par ce film là tant il trahit ses personnages et l'esprit original de l’œuvre de Monkey Punch. Certes, les séries et la plupart des autres films ont souvent édulcoré le manga de Monkey Punch aussi mais Miyazaki est allé plus loin que quiconque. Déjà "responsable" des épisodes les plus faibles de la première série (jugée trop violente, il avait repris la série en main pour en faire quelque chose de beaucoup plus conventionnel), Miyazaki continue son travail de sape sur ce long métrage et transforme un matériel de base mature en une œuvre clairement destinée aux enfants. Le résultat est aussi fabuleux qu'abominable.
Ainsi, Lupin est transformé en sorte de prince charmant (sic) qui vient au secours d'une belle jeune fille nommée Clarisse qui, avec le character design type de Miyazaki a l'air d'avoir douze ans. Lupin, un prince charmant ? Hum... Et si ce n'était que ça. Les autres personnages qui gravitent autours de Lupin sont pour la plupart totalement sacrifiés. Le fidèle Jigen n'est qu'un simple faire-valoir, une sorte de domestique fidèle à son maître qui fait peu usage de son arme. Dans le second doublage français, celui de Manga Distribution, Jigen vouvoie même Lupin et l'appelle "Patron", c'est vous dire. La belle Fujiko (qui n'a jamais été moins sexy) est quant à elle transformée en sorte d'espionne aux motivations étranges et son rôle est totalement transparent. Mais le pire est sans doute réservé au samouraï Goemon dont on se demande tout du long à quoi il peut bien servir. Pour vous dire à quel point son rôle est anecdotique, sachez que le premier doublage français a carrément coupé son rôle au montage... sans que cela ne pose le moindre problème de cohérence à l'ensemble du film ! Au final, seul Zenigata est à peu près fidèle à lui-même et il sera d'ailleurs l'une des meilleures attraction du film.
Vous comprenez maintenant pourquoi, en tant que fan, je suis quelque peu perplexe envers le film de Miyazaki. Monkey Punch lui-même n'est d'ailleurs pas tendre avec ce film non plus. Il faut également rajouter le fait que je sois loin d'être l'un de ses inconditionnels,  je trouve même que la plupart de ses films sont mièvres, mous et je déteste son character design qui transforme tous les personnages en enfants rondouillards et rend les femmes toutes plus fades les unes que les autres.


Voilà, ça c'était pour la partie qui fâche. Car ce Château de Cagliostro a beau été avoir une énorme déception lorsque je l'ai découvert dans les années 90, il m'est impossible de nier certaines de ses immenses qualités. A commencer par l'excellence de sa réalisation qui 30 ans plus tard impressionne toujours autant. Malgré son character design que je continue de trouver insipide, le film est d'une grande beauté et son animation sans faille. D'après la légende, la scène de poursuite avec la Fiat 500 aurait même été chaudement applaudie par Steven Spielberg lors de sa diffusion au festival de Cannes en 1980. Bien que le film connaisse quelques baisses de rythme, il est sans doute un peu trop long, l'action ne manque pas et l'on suit les tribulations de Lupin le "prince charmant" (re-sic) avec grand plaisir. Le film dégage même une énergie assez rare dans une œuvre de Miyazaki et on sent qu'il n'avait pas encore tout à fait cédé à ses penchant "poétiques". Pourtant de poésie, ce film n'en manque pas, et je ne parle pas de la pseudo histoire d'amour avec Clarisse, d'une mièvrerie sans nom, mais plutôt de celle qui se dégage de ses fabuleux décors et du château en particulier. Ce dernier s'inspire clairement de celui du Roi et l'oiseau de Paul Grimault. Miyazaki étant un grand fan de ce film, il ne s'est pas fait prier pour lui rendre un fabuleux hommage. Comme dans le film de Grimault, le château possède une véritable présence qui fait pratiquement de lui un personnage à part entière... bien plus que Goemon ou Fujiko en fait. Pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher.
Bref, on peut voir le film de deux manières : soit il s'agit d'un bien mauvais film de Lupin, soit d'un très bon film d'Hayao Miyazaki. Si mon cœur ne peut pardonner ses trop nombreux écarts envers des personnages que j'aime trop, surtout qu'il fait suite au formidable Secret de Mamo que je vous ai présenté il y a peu, mon âme d'enfant ne peut que s'émerveiller devant un tel spectacle qui, bon gré mal gré, a fait connaître le personnage de Lupin au grand public.

Pour la sortie du Château de Cagliostro en VHS en 1984 chez l'éditeur ADS, Lupin le troisième se transforma en descendant d'un autre illustre personnage français puisqu'il devint Vidocq IV. La bonne nouvelle c'est que le film reprit Philippe Ogouz et Jacques Ferrière pour doubler Lupin/Vidocq et Zeniga dont le nom devint... Lapoulaille. Allez comprendre. Jacques Ferrière n'eut pas besoin de doubler également le personne de Goemon puisque, pour une raison incompréhensible, le personnage fut totalement coupé du montage. Comme je l'ai dit plus haut, le film ne perd pas vraiment en cohérence mais cette disparition est tout de même surprenante. Il s'agit probablement d'une censure car le personnage maniait une arme blanche. A noter que Goemon apparaissait pourtant très clairement sur la jaquette de la VHS. Vraiment stupide... En ce qui concerne Jigen, c'est une autre star du doublage qui s'en chargea, Gérard Hernandez. Son personnage fut également rebaptisé puisque cette fois il devint Laficelle. Encore une fois, allez comprendre. Enfin, si Fujiko, renommée Barbara, perdait beaucoup de son sex-appeal sous la réalisation de Miyazaki, elle hérita par-contre d'une autre voix très sensuelle puisque c'est Béatrice Delphe qui prit la relève. Le casting de ce premier doublage comprit également Céline Monsarrat sur Clarisse (appelée Delphina ici), Roger Carel pour le Comte de Cagliostro ou encore Philippe Dumat pour son valet Jodor. Dernière petite précision, la chanson japonaise du générique était adaptée et chantée en français et ça c'est franchement la classe. Je la préfère d'ailleurs à la version Japonaise.
Ce doublage est donc composé par un superbe casting et il est bien malheureux qu'il soit incomplet à cause d'un montage charcuté. On peut également souligner de très nombreuses libertés dans les dialogues dont certains font encore plus passer Lupin comme un prince charmant follement amoureux de sa dulcinée. D'un autre côté, le texte colle d'autant mieux à l'esprit du film. Malgré ses défauts, ce doublage reste pour moi le meilleur des trois. De plus, Miyazaki ayant déjà "trahi" Lupin, peu m'importe que la VF trahisse à son tour Miyazaki !


Le film ressortit bien plus tard en VHS (puis DVD) chez Manga Distribution en 1996. Porco Rosso venait de sortir chez nous dans les salles de cinéma, faisant de Miyazaki la nouvelle coqueluche de la japanisation en France. Il est clair que ce genre de film redorait un peu le blason de l'animation japonaise auprès du grand public qui n'y voyait alors que violence et perversité (re-re-sic). Voulant profiter de l'effet de mode, qui n'a cessé d'augmenter depuis, le film ressortit donc mais cette fois en version intégrale. Bien que correct, le doublage n'avait clairement pas la même classe que le précédent et faisait appel à des seconds couteaux valeureux mais sans grande saveur. Et si la voix de Yann le Madic ressemblait plus à celle de Yasuo Yamada, la voix japonaise de Lupin, cela prouvait surtout que ce qui était valable dans une langue ne l'était pas forcément dans une autre. Adapté d'un doublage américain, comme pour le précédent d'ailleurs, le texte pris encore de nombreuses libertés et le sous-titrage se contenta de retranscrire les dialogues français plutôt que de traduire le texte original (une mauvaise habitude chez l'éditeur). Ceci dit, j'ai appris à apprécier ce doublage à la longue qui, à défaut d'être génial, s'avère tout de même bien sympathique. Ah j'oubliais : cette fois, seul le personnage de Lupin fut rebaptisé, il devint Wolf qui était généralement le nom américain du personnage.
Enfin, en 2005, IDP tenta de relancer en France l'intérêt du personnage de Lupin en faisant doubler la première série inédite ainsi que plusieurs longs-métrages. Afin de tout uniformiser, IDP choisit intelligemment de reprendre la plupart des noms de la série diffusée sur FR3 : les appellations Edgar, Magali et Lacogne firent donc leur grand retour. Jigen et Goemon conservèrent par-contre leurs noms originaux ce qui n'était pas plus mal. IDP soigna son doublage en rappelant Philippe Ogouz et Catherine Lafond pour qu'ils reprennent le rôle de Lupin/Edgar et de Fujiko/Magali. La grande classe. Les autres comédiens étant soit à la retraite, soit décédés, un nouveau casting fut constitué par Philippe Ogouz lui-même qui se chargea de la direction artistique du doublage. Philippe Pethieux devint Jigen, Jean Barney devint Goemon et Patrick Messe reprit le rôle de Zenigata/Lacogne. Pour Cagliostro, c'est Jacques Frantz, célèbre voix française de Robert De Niro et Mel Gibson, qui reprit le rôle. Un choix judicieux. En ce qui concerne Clarisse par-contre, la voix agaçante d'Agnes Gribe, l'épouse de Philippe Ogouz, n'est pas loin de gâcher l'ensemble du doublage. Déjà que je trouvais le personnage de Clarisse assez insupportable... Ce doublage respecte enfin les dialogues originaux et s'avère donc, objectivement, le meilleur des trois. Pourtant, il lui manque un je ne sais quoi par rapport au premier. Peut-être un peu de folie ? C'est ce doublage qui est, logiquement, le seul a être utilisé sur les diverses éditions actuelles, que ce soit en DVD ou en Blu-ray. On peut être à peu près sûr que ce film ne sera plus redoublé et que celui-ci s'avère le doublage définitif. Cette VF est également disponible en 5.1. mais cette piste a tendance à résonner bizarrement et je préfère de loin la piste stéréo.
Notez qu'en Italie, le film a également été doublé à trois reprises et que le dernier doublage est le seul a faire appel au casting historique italien. Plus triste, c'est également la dernière fois que Roberto Del Giudice doubla le personnage de Lupin en Italie car il décéda quelques mois plus tard. Del Giudice avait alors doublé TOUS ce qui était sorti sur Lupin jusqu'alors. Et même plusieurs fois dans certains cas. Les fans italiens n'ont pas fini de le pleurer.
Citations :

citations à venir
Anecdotes :

-Grâce à la popularité d'Hayao Miyazaki, c'est le film le plus connu de Lupin III en France. Il fut doublé à trois reprises et la première fois dès 1984 pour une sortie en VHS sous le nom de "Vidocq contre Cagliostro". Malgré un doublage de grande qualité, cette version souffre de coupes terribles (la fin est tronqué et le personnage de Goemon est complètement retiré du montage ).
Le film sorti en version intégrale avec un second doublage tout d'abord en VHS puis en DVD chez Manga Distribution. Lupin III s'appelle désormais Wolf. Le doublage est correct et l'adaptation se base de plus sur la version Américaine de Streamline. De plus, la qualité de l'image est médiocre et les sous-titres se basent sur les dialogues français et non sur la VO.
Enfin, IDP sorti en peu de temps, trois nouvelles éditions du film avec le 3eme et dernier doublage. Tout d'abord une version simple ne comprenant que la nouvelle VF, puis une édition Collector avec VF et VO et enfin une version Ultime avec quelques rares bonus supplémentaires.
-En 2011, Kazé a ressorti le film en DVD mais également en Blu-ray, ce qui en fait le premier (et le seul à ce jour) Lupin en HD dans notre pays.
-Grand admirateur de Paul Grimault et de son film "Le roi et l'oiseau", le château de Cagliostro s'est fortement inspiré du château du roi de ce superbe dessin-animé français. On y retrouve en effet les nombreux pièges et une architecture bien particulière. Un fort bel hommage d'un maître de l'animation à un autre.
-Miyazaki n'en est pas à ses premières armes sur Lupin puisqu'il a participé à la première série. Ce qui explique son attachement à la veste verte. Ceci dit, Miyazaki réalisera également deux épisodes pour la seconde série par la suite (épisode 145 et 155).
-Miyazaki préfère les personnages féminins avec les cheveux courts. Après avoir raccourci la chevelure de Fujiko dans la première série, il donne ici à Clarice une coupe au carré et aux cheveux courts.
-D'après la légende urbaine, Spielberg aurait fortement applaudi la fameuse poursuite initiale avec la Fiat 500 lors de sa projection à Cannes en 1979.
-Dans le deuxième doublage américain, Lupin est doublé par David Hayter, plus connu pour préter sa voix au personnage de jeu vidéo Snake, de la série Metal Gear Solid.
-Le 3eme et dernier doublage reprend enfin les voix historique italienne. Il s'agit du dernier doublage de Roberto Del Giudice qui décèdera peu de temps après.

Les éditions françaises :
  • Uniquement disponible en VHS, cette version comprend le premier doublage de 1984 malheureusement incomplet avec un montage amputé d'une quinzaine de minutes qui fait notamment disparaitre Goemon  (alors qu'on le voit sur la jaquette...) et change totalement la fin. Bien que l'adaptation soit très libre, l'interprétation des comédiens est excellente et serait même le meilleur doublage de tous sans cet énorme souci de montage. A noter que Lupin III devient Vidocq IV et que tous les protagonistes changent de noms à l'exception de Cagliostro lui-même.

  • Auparavant édité en VHS, ce DVD reprend le second doublage et le film est cette fois en version intégrale. Sans être catastrophique, le doublage est malheureusement sans saveur comme souvent chez Manga Distribution. Sans oublier des choses étranges comme le fait que Jigen vouvoie Lupin (repabtisé Wolf) et l'appelle "patron"... A noter que le film était déjà plus exploité pour être un film que Miyazaki que pour être un film de la série Lupin.

  • Première des nombreuses éditions parue chez IDP, celle-ci à la particularité de ne pas comporter de VO mais uniquement la nouvelle et 3eme version française de 2005 et a d'avoir été vendu à petit prix lors de sa sortie dans une collection dite "Découverte". Lupin redevient Edgar, son nom français le plus connu et le plus populaire.

  • Sortie peu après, durant la belle période IDP qui a vu sortir de nombreux Lupin en France, on a tout de suite vu que ce film était le plus commercial grace au nom de Miyazaki. D'où un soin particulier sur ce film avec cette première édition collector double DVD avec des bonus, un Artbook, ainsi qu'un fourreau très classe. Le DVD reprend naturellement le 3eme doublage paru dans l'édition précédente.





  • Moins d'un an plus tard, IDP continuait d'exploiter le filon Miyazaki pour se consoler de l'échec des ventes des autres films de Lupin. Les gens ne voulaient du Miyazaki ? Ils seraient donc servis. Tant pis pour les autres. Ainsi, cette seconde édition collector, dite "Ultime" sortie mais avec bien peu de différences, Quelques légers bonus supplémentaires et cette fois ce n'est plus un boitier Amarey mais un digipack, un poster... Maigre consolation, on aurait largement préféré d'autres films inédits de Lupin... (je recherche des scans de bonne qualité pour cette édition, donc si vous avez  ça, contactez-moi !)

  • IDP n'est plus mais la sur-exploitation Miyazaki va continuer chez l'éditeur Kazé en 2011 avec la sortie simultanée d'un 3eme collector DVD, d'un Blu-ray ainsi que d'une édition combinant le DVD + le Blu-ray. L'édition DVD ne présente que peu d’intérêt puisqu'elle n'ajoute rien aux précédentes éditions. Au contraire elle perd même des bonus et gagne une jaquette horrible. L'édition Blu-ray simple ne possède aucun bonus car ils sont tous sur le DVD dans l'édition combinant les deux Les éditions reprennent toute le doublage IDP. (je recherche des scans de ces éditions)




Éditions Italiennes :
  • Sortie en édition simple et collector double DVD, cette excellente édition de chez DVD Storm a le grand mérite de proposer les deux premiers doublages italiens.Si le second doublage a droit à la totale (DTS, 5.1 et 2.0), le premier doublage se contente du mono d'origine qui lui donne en réalité un charme fou ! Une édition à posséder pour tous les fans italophones.

  • Il s'agit d'une réédition chez Yamoto de l'édition DVD Storm mais malheureusement, elle perd au passage le 1er doublage Italien ! Ici dans sa première édition sortie en kiosque.


  • Cette édition collector 2 DVD parue en 2007 propose le troisième doublage Italien, réalisé à l'occasion de la ressortie du film au cinéma en Italie avec, enfin, le casting officiel italien (ce qui est d'ailleurs bien mis en avant sur la jaquette). Dommage toutefois que les deux premiers doublages ne soient pas également présents. Il s'agit d'un digipack avec fourreau du plus bel effet.






  • Une édition limité à 1100 exemplaires est également sortie en même temps. En plus du collector digipack on y trouve également une figurine en plastique représentant la jaquette frontale, ainsi qu'un morceau de pellicule.Le tout dans une grosse boite en carton.



  • Deuxième édition Kiosque parue le 22/05/2009, il s'agit de la réédition du collector précédent avec le 3eme doublage Italien mais sans le deuxième disque. Il comporte un livret informatif. La couleur du DVD a changé par rapport à la première édition Kiosque pour prendre la couleur bleue de la bordure à la place du vert de la veste.


Repack HD inédit :
 
Vous pouvez retrouver un repack HD 1080p du film avec ses doublages français d'origine à cette adresse :

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