Par Xanatos le 02/12/2012
Voici la critique du tout premier tome de la première série du manga de Lupin III. Le début d'un mythe du manga et de l'animation japonaise qui n'a rien perdu de sa popularité et de son aura, 45 ans après sa genèse, notamment au Japon bien sûr, mais aussi en Italie où l’œuvre majeure de Monkey Punch est une véritable institution.
Le trait du mangaka n'est pas particulièrement esthétique dans les toutes premières histoires, les décors, à quelques exceptions près, sont très dépouillés,bien que ça s'améliore au fil des histoires.
Néanmoins, les personnages sont très typés et incroyablement
expressifs, certains ont des mimiques tout bonnement impayables, Lupin
et Zenigata en tête cela va de soi!
Les cadrages de certains passages sont très bien réalisés, ils sont très cinématographiques dans leur mise en scène.
Pour ce qui est du ton du manga, c'est assez intéressant: l'ambiance est très sombre, typique des polars noirs (en cela, les premiers épisodes de la première série télévisée réalisés par Masaaki Osumi ont parfaitement su retranscrire l'atmosphère des premiers tomes).
Mais on a aussi un humour très cartoon particulièrement désopilant et qui enchante au plus haut point mes zygomatiques!
Les gags ou les personnages sont victimes d'explosions et se retrouvent carbonisés comme dans les bons vieux cartoons sont hilarants à souhait!
Lupin est vraiment classe dans ce premier tome: il est intelligent, rusé, malin, plein de ressources, mais il peut se montrer aussi incroyablement décontracté. Il a déjà beaucoup d'humour, mais celui ci repose plus sur ses blagues que sur le comportement extravagant qu'il aura par la suite et qu'il a dans de nombreuses adaptations animées.
On voit aussi que c'est un homme d'honneur et il hait les crapules qui cherchent à violer des femmes, il brutalise ou tue sans pitié les raclures de ce genre.
Zenigata, s'il est aussi susceptible et explosif que dans les animés n'en demeure pas moins un inspecteur perspicace et calculateur qui perce à jour facilement les mensonges de ceux qui lui mentent.
Il y est vraiment un adversaire digne de ce nom de notre héros (exactement comme dans le film "Dead or Alive"/"Mort ou Vif", entre autres).
Les scénarios sont très bien construits, plein de fausses pistes et de faux semblants et certaines chutes sont pour le moins inattendues.
On a aussi quelques jolies références à des séries cultes des années 60 comme "Mission Impossible" (ce message s'autodétruira dans 30 secondes) sauf, que, contrairement à Jim Phelps, Lupin n'a pas eu le temps de prendre la poudre d'escampette!
Bien évidemment il s'en est remis très rapidement.
Ce qui est intéressant aussi dans certaines histoires, c'est qu'il n'y intervient pas en tant que voleur, il bosse parfois comme un agent secret, et d'autres fois, il en vient à aider Zenigata à démasquer l'identité de bandits autrement plus odieux et moins recommandables que lui, et ce, en dépit du fait qu'il sait qu'il risque de se faire arrêter juste après par notre brave inspecteur.
On trouve dans ce tome l'histoire qui a été adaptée dans le 4e épisode de la première série télévisée, celui ci est excellent et l'un des sommets de la première série animée, l'intrigue originale est tout aussi excellente.
Jigen le fidèle acolyte de notre roi de la Cambriole apparaît dans ce tome mais a un rôle assez anecdotique dans le premier récit qui l'introduit (qui correspond aussi à l'apparition de Pykal).
Il y a aussi quelques scènes de gaudriole. Toutefois, rien de bien méchant et certaines sont plus humoristiques qu'autre chose, elles n'ont strictement rien de pornographique.
Les détracteurs ayant prétendu qu'il n'y a que des parties de jambes en l'air dans le manga de Monkey Punch ont raconté des calembredaines, on est vraiment très loin d'une BD de Milo Manara.
L'humour de ce volume réside aussi dans le second degré et nous avons droit à quelques moments cocasses qui cassent le 4e mur: ainsi un "complice" de Lupin après avoir fait avouer la vérité à une femme s'apprête à assouvir son appétit sexuel et se jette goulûment sur elle, cette dernière lui répond "Hey! mais je vous ai tout dis"! "Tu oublies que Monkey Punch adore ce genre de scènes!"
Les cadrages de certains passages sont très bien réalisés, ils sont très cinématographiques dans leur mise en scène.
Pour ce qui est du ton du manga, c'est assez intéressant: l'ambiance est très sombre, typique des polars noirs (en cela, les premiers épisodes de la première série télévisée réalisés par Masaaki Osumi ont parfaitement su retranscrire l'atmosphère des premiers tomes).
Mais on a aussi un humour très cartoon particulièrement désopilant et qui enchante au plus haut point mes zygomatiques!
Les gags ou les personnages sont victimes d'explosions et se retrouvent carbonisés comme dans les bons vieux cartoons sont hilarants à souhait!
Lupin est vraiment classe dans ce premier tome: il est intelligent, rusé, malin, plein de ressources, mais il peut se montrer aussi incroyablement décontracté. Il a déjà beaucoup d'humour, mais celui ci repose plus sur ses blagues que sur le comportement extravagant qu'il aura par la suite et qu'il a dans de nombreuses adaptations animées.
On voit aussi que c'est un homme d'honneur et il hait les crapules qui cherchent à violer des femmes, il brutalise ou tue sans pitié les raclures de ce genre.
Zenigata, s'il est aussi susceptible et explosif que dans les animés n'en demeure pas moins un inspecteur perspicace et calculateur qui perce à jour facilement les mensonges de ceux qui lui mentent.
Il y est vraiment un adversaire digne de ce nom de notre héros (exactement comme dans le film "Dead or Alive"/"Mort ou Vif", entre autres).
Les scénarios sont très bien construits, plein de fausses pistes et de faux semblants et certaines chutes sont pour le moins inattendues.
On a aussi quelques jolies références à des séries cultes des années 60 comme "Mission Impossible" (ce message s'autodétruira dans 30 secondes) sauf, que, contrairement à Jim Phelps, Lupin n'a pas eu le temps de prendre la poudre d'escampette!
Bien évidemment il s'en est remis très rapidement.
Ce qui est intéressant aussi dans certaines histoires, c'est qu'il n'y intervient pas en tant que voleur, il bosse parfois comme un agent secret, et d'autres fois, il en vient à aider Zenigata à démasquer l'identité de bandits autrement plus odieux et moins recommandables que lui, et ce, en dépit du fait qu'il sait qu'il risque de se faire arrêter juste après par notre brave inspecteur.
On trouve dans ce tome l'histoire qui a été adaptée dans le 4e épisode de la première série télévisée, celui ci est excellent et l'un des sommets de la première série animée, l'intrigue originale est tout aussi excellente.
Jigen le fidèle acolyte de notre roi de la Cambriole apparaît dans ce tome mais a un rôle assez anecdotique dans le premier récit qui l'introduit (qui correspond aussi à l'apparition de Pykal).
Il y a aussi quelques scènes de gaudriole. Toutefois, rien de bien méchant et certaines sont plus humoristiques qu'autre chose, elles n'ont strictement rien de pornographique.
Les détracteurs ayant prétendu qu'il n'y a que des parties de jambes en l'air dans le manga de Monkey Punch ont raconté des calembredaines, on est vraiment très loin d'une BD de Milo Manara.
L'humour de ce volume réside aussi dans le second degré et nous avons droit à quelques moments cocasses qui cassent le 4e mur: ainsi un "complice" de Lupin après avoir fait avouer la vérité à une femme s'apprête à assouvir son appétit sexuel et se jette goulûment sur elle, cette dernière lui répond "Hey! mais je vous ai tout dis"! "Tu oublies que Monkey Punch adore ce genre de scènes!"
Par ailleurs, on pourra noter que le trait du mangaka s'améliore et
s'affine, le dessin devenant moins brouillon et plus soigné dans les
deux dernières histoires du tome.
Ce premier volume est intense, captivant, dynamique et sans temps mort.
Il est très bon et passionnant de bout en bout et annonce d'ores et
déjà les prémices d'une œuvre qui restera dans les annales du 9e art et
de l'animation.
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